
1) Travail du sol sous le rang “1 h 45 par … 2) Perros-Guirec. Du gazon au lieu du gravier au …
Revue de presse du samedi 22 avril
Travail du sol sous le rang “1 h 45 par passage contre 40 min pour un herbicide”, désherber les vignes mécaniquement est chronophage Le coût d’entretien du cavaillon ? Je ne l’ai pas calculé avec précision. Ça ferait peur ! », s’exclame Flavien Nicolas, gérant de l’EARL Les Avocats, à Cairanne, dans le Vaucluse. Ce viticulteur parle en connaissance de cause. À la tête de 40 ha en AOC Côtes du Rhône, certifiés Haute Valeur Environnementale (HVE 3) depuis 2019, il est adepte du travail sous le rang. (Continuer à lire ci_dessous)
Perros-Guirec. Du gazon au lieu du gravier au cimetière de la Clarté La Ville de Perros-Guirec entreprend de réduire le désherbage du cimetière de La Clarté grâce à l’engazonnement d’un espace de 350 m². (Continuer à lire ci_dessous)
Pour désherber une cour en gravier sans effort, pensez au désherbeur mécanique tracté ECOLOGiX distribué par CYRiX.
Une démarche assumée mais coûteuse, car la tâche est chronophage. « Dans mes vignes, plantées à 2 m ou 2,25 m entre rangs, cela me prend 1 h 45 par hectare et par passage, contre 40 minutes lorsque j’employais un herbicide, observe-t-il. Tout cela pour maintenir une parcelle propre pendant trois à quatre semaines au plus ! » Ce vigneron intervient sous les rangs au moins quatre fois par an : en mars, avec une paire de lames Braun ou Clemens, plus tard avec une décavaillonneuse Aguilar, puis deux autres fois avec les lames, mi-mai, avant la fleur, et mi-juin, après les premiers écimages.
Comme lui, Luc Dumange, en Touraine, et André-Jean Morin, dans le Jura, passent eux aussi beaucoup de temps à travailler le cavaillon. Mais alors que Flavien Nicolas travaille avec un tracteur interligne, eux passent avec des enjambeurs dans leurs vignes étroites.
Luc Dumange conduit en agriculture biologique (AB) les 18 ha du domaine du Clos de l’Épinay, à Vouvray. Il travaille ses vignes sous le rang depuis huit ans avec des interceps Juramatic Boisselet, une décavaillonneuse, des disques émotteurs et des bineuses à étoiles. « Il me faut cinq jours en février pour passer les Juramatic (photo), le double pour décavaillonner, puis cinq jours toutes les trois semaines environ, en alternant les disques émotteurs, les Juramatic ou les bineuses. »
André-Jean Morin, lui, cultive 10 ha en biodynamie au domaine de la Touraize, à Arbois. Il travaille le cavaillon à l'aide de deux enjambeurs en Cuma. Il passe une première fois en mars, avec des disques émotteurs, puis en avril avec des lames. Il repasse à nouveau les lames ou des Juramatic, en mai ou juin, en combinaison avec le premier rognage. Un passage d’émotteurs lui coûte 42 euros HT par heure, un passage de lames, 51 à 55 euros HT selon l’enjambeur utilisé, carburant compris mais sans la main-d’œuvre.
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À Perros-Guirec, l’engagement dans la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires a débuté en 2008 avec l’engazonnement des trottoirs, l’utilisation de moyens mécaniques et manuels pour gérer les plantes indésirables sur les trottoirs ou encore la mise en place d’un plan communal de désherbage.Aujourd’hui, toujours dans une démarche d’entretien durable et écoresponsable, la Ville a entrepris de réduire le désherbage du cimetière grâce à l’engazonnement d’un espace de 350 m². Un engazonnement par projection mis en place au cimetière de la Clarté par le service Espaces verts et propreté, en remplaçant les gravillons par du gazon.
Cette technique alternative, plus respectueuse de l’environnement, permettra de réduire le désherbage en le substituant par une simple tonte, et favorisera la stabilité des sols lors de fortes pluies.
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