
Betteraves sucrières Dé… Désherbage betterave: du traitement classique …
Revue de presse du mercredi 19 avril
Betteraves sucrières Désherb'Avenir : le salon du désherbage mécanique combiné dans moins d'un mois La 8e édition de Désherb'Avenir se tiendra les 16 et les 17 mai 2023, à Santeau – Hameau de la Brosse, dans le Loiret. Cet événement met en avant les stratégies alternatives au désherbage tout chimique, permettant de réduire l'indice de fréquence de traitement. (Continuer à lire ci_dessous)
Désherbage betterave: du traitement classique au combiné, quelques conseils de l’IrbabLors de ses réunions techniques, l’Irbab a consacré une partie de son exposé au désherbage des betteraves. Un petit rappel des possibilités en la matière qui vient à point en cette saison. (Continuer à lire ci_dessous)
Pour désherber une cour en gravier sans effort, pensez au désherbeur mécanique tracté ECOLOGiX distribué par CYRiX.
« Cette année, Désherb’Avenir accueille une quinzaine de machines permettant de désherber en utilisant moins d’herbicides en betteraves et sur autres cultures : désherbage localisé, désherbage mécanique, technologie Smart… », présente l’Institut technique de la betterave, son organisateur.Parmi les différents pôles, les visiteurs pourront assister à des démonstrations de désherbage sur betteraves en conditions réelles (bineuses, herses étrilles, rampes de traitement, roto-étrille…) et découvrir aussi les engins autonomes de demain.
L’événement de plein champ disposera également d’un espace dédié au désherbage sur d’autres cultures (colza, orge de printemps, tournesol, maïs…), en partenariat avec Terres Inovia et Arvalis, « pour mettre en avant la polyvalence des machines ». « Sur le pôle bio, seront exposées les techniques permettant de faciliter l’implantation et le désherbage dans ce mode de production, en particulier le semis sous bâche »
L’institut technique prévoit aussi un atelier sur la malherbologie, en collaboration avec l’Acta, pour que les visiteurs puissent « approfondir leurs connaissances et reconnaître les adventices dès le stade cotylédons notamment ».
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P our introduire son exposé, André Wauters rappelle l’un des principes de base du désherbage des betteraves : démarrer tôt et garder le rythme. « Si on veut éviter de se retrouver avec plus d’adventices que de betteraves, il ne faut pas attendre le stade 4 feuilles pour intervenir ! ». Les adventices dont il faut le plus se prémunir sont les chénopodes qui peuvent rapidement devenir dominants et sont très gênants de part leur forte concurrence. L’arroche est devenue compliquée à combattre du fait de la disparition de certaines matières actives. On peut également citer la mercuriale, l’aethusa, la petite ciguë, la matricaire, les crucifères, les renouées… qui peuvent toutes avoir un effet plus ou moins fort sur le rendement et sont donc importantes à reconnaître et à éliminer.
Le système FAR est pratiqué depuis les années ‘80 et basé sur une combinaison de produits. Aux prémices, il s’agissait d’une combinaison de 3 l de phenmédiphame (Betanal 160) et 2 l d’ethofumesate (Tramat 200) au stade 2-4 feuilles des betteraves, répétée une seconde fois si cela s’avérait nécessaire. « Les doses pratiquées étaient importantes et choquaient les betteraves. À la suite d’expérimentations mises en place par les agriculteurs eux mêmes et relayées par les instituts betteraviers, ce système a été adapté a des procédés plus simples dans les années ‘90. Le traitement de base s’est alors résumé à : 0,5 l de Betanal ; 0,5 l de Tramat, 0,5 l d’huile et 0,5 l de Goltix (métamitrone), (le Tramat étant dosé à l’époque à 200gr/l et non pas 500g/l comme actuellement). « Cette combinaison est rapidement devenue le système de base en Europe ».
S’en sont suivis quelques petits changements et ajouts de produits avec, notamment, la disparition en 2006 de la formulation EC du Betanal et un réajustement de la dose à 0,6-0,7 l, ainsi qu’un passage au Tramat 500 et donc une diminution à 0,2 l. C’est également l’époque des restrictions d’utilisation par ha à maximum 6l pour le Betanal et maximum 2l /3 ans pour le Tramat.
« Ce système fonctionne très bien en conditions optimales mais en sécheresse et humidité relative faibles cela s’avère un peu plus compliqué. On peut alors augmenter l’huile (0,5-1 l) et le Betanal (0,8-1l), sans toucher aux autres composants du traitement ».