Après environ 6 mois d’utilisation du désherbeur traîné, le bilan est bon pour cet utilisateur installé dans le département de l’Aube. La cour en gravier fait environ 200 ou 300 m² et est en légère pente depuis l’entrée de la propriété jusqu’à la maison. La cour est carrossée avec présence d’arbres sur un côté, synonymes de déchets végétaux déposés en continu sur la surface. L’allée est en pente légère, mais la pente est dans le sens de travail et n’a donc quasiment aucune incidence sur la marche du désherbeur.
Avant l’utilisation du désherbeur tracté, la cour était désherbée manuellement. Procédé efficace mais chronophage : quand un côté était désherbé, l’autre côté avait déjà des mauvaises herbes revenues. Au fil des ans, les bordures de délimitation gravier / gazon avaient plus ou moins disparu, et la zone sous l’arbre ressemblait plus à du gazon que du gravier.
Avec ou sans désherbeur : l’heure du bilan
Au chapitre des avantages : la bataille contre la mauvaise herbe est gagnée. Avec environ 1h de travail sans peine sur la tondeuse autoportée, la surface est remise en état efficacement.
Autre bon point presque surprenant : après le travail, au jugé, il est inutile de ramasser les déchets (c’est un jugement personnel qui dépend des attentes de chacun).
Concernant la fréquence de l’entretien : prévoir 1 fois tous les 2 mois environ pour garder une surface propre. Car évidemment, la chienlit ne se décourage jamais et revient aussi régulièrement que des vagues sur une plage…
Du côté des inconvénients : les roues de la machine laissent des traces sur la surface. Le truc et astuces de notre utilisateur pour laisser une surface parfaite : repasser sur toute la surface avec la machine non lestée, et les traces de roues sur les graviers n’y paraissent plus.
Autre limite de l’exercice : impossible de passer ni sur le seuil en béton du portail, ni sur un regard en béton enterré qui affleure les graviers. Dans les 2 cas, il faut soit décharger l’outil pour le passer manuellement de l’autre côté du seuil du portail, soit manoeuvrer autour du regard. Ces « angles morts » sautent aux yeux car le gravier n’y est pas dans le même état que le gravier travaillé.
A propos de la solidité de la machine : point faible noté au niveau des câbles du panier de lestage, qui se sont sectionnés assez vite au vu des vibrations. La solution trouvée est de mettre une planche sur les câbles au fond du panier, et puisque les bidons de lest sautent plus sur ce support rigide, les sangler tous les 4 pour qu’ils ne se baladent pas trop.





Au final, un avis informé et positif sur ces 6 mois d’utilisation de la machine. Un grand merci à notre client de nous avoir ouvert sa porte pour ce feedback très complet.